Se former au diagnostic immobilier, c’est être sûr de choisir un métier en plein essor

La profession de diagnostiqueur immobilier reste une valeur sûre dans un contexte qui, malgré le ralentissement actuel des transactions immobilières et la crise du logement, profite pleinement de la politique énergétique des pouvoirs publics. Celle-ci, en effet, développe le marché des DPE individuels et collectifs ainsi que, grâce aux projets de rénovation énergétique, celui des repérages amiante, plomb ou termites avant travaux, les constats visuel amiante après travaux, etc. Qui plus est, la filière du diagnostic immobilier présente d’autres atouts non négligeables. Voici un aperçu sommaire de tout ce qui peut conforter chaque candidat à la formation de diagnostiqueur immobilier dans ses objectifs professionnels.

Diagnostiqueur immobilier : une profession que la rénovation énergétique rend essentielle

Depuis l’entrée en vigueur des mesures de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, les diagnostiqueurs immobiliers sont aux premiers rangs dans la lutte contre le dérèglement climatique. En effet, de nombreuses dispositions de ce texte de loi sont applicables en fonction du résultat du diagnostic de performance énergétique. C’est le cas par exemple du gel du loyer des passoires énergétiques et de l’obligation de fournir un audit énergétique dit réglementaire lors de la vente d’un logement en monopropriété trop énergivore. À compter de 2025, c’est encore le résultat du DPE qui dictera aux bailleurs la possibilité ou non de louer leur bien au regard de la décence énergétique.

De plus, le DPE collectif deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2024 dans les copropriétés disposant d’un permis de construire antérieur à 2013, et ce, de façon progressive selon la taille des copropriétés. Par ailleurs, la réalisation de travaux de rénovation énergétique entraîne l’obligation de faire réaliser dans certains bâtiments des diagnostics et repérages de prévention du risque professionnel, à savoir le repérage amiante avant travaux (RAAT), le repérage amiante avant démolition (RAAD), le diagnostic plomb avant travaux et le diagnostic termites avant travaux ainsi que des contrôles après travaux comme l’examen visuel après retrait d’amiante.

Profession diagnostiqueur immobilier : une voie professionnelle aux configurations multiples

Salarié, à son compte, en réseau ou non, seul ou en équipe, le diagnostiqueur immobilier peut exercer son métier de multiples façons. De plus, en termes de secteur géographique d’intervention, lorsqu’il est à son compte, il peut le déterminer selon ses ambitions. Souhaite-t-il étendre son activité à un périmètre plus important ou cibler une clientèle de proximité ?

Quant à sa gamme de prestations, il a la possibilité de se former à des expertises très diverses afin de délivrer un service sur mesure pour satisfaire ses clients et qui plus est, non seulement dans le domaine des diagnostics immobiliers. Qui plus est, le diagnostiqueur immobilier d’aujourd’hui vit avec son temps. Il est connecté, il exploite la technologie actuelle du mieux qui soit et est ouvert à toute nouveauté digitale pour améliorer encore davantage son efficacité.

Les chiffres le prouvent. L’effervescence autour de ce métier est flagrante au vu du nombre d’entreprises qui ont vu le jour depuis un an, ce qui témoigne d’un engouement toujours plus fort envers cette profession qui côtoie un nombre impressionnant de fournisseurs, prestataires et partenaires commerciaux qui permettent aux diagnostiqueurs immobiliers de développer considérablement leur chiffre d’affaire : agents immobiliers, notaires, fournisseurs de matériels et équipements de haute technologique et bien entendu, organismes de formation et de certification à la hauteur de leurs ambitions et bâtisseurs de leur professionnalisation.