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Formation au diagnostic électricité : un contrôle de sécurité toujours très pertinent

Le constat régulier de la vétusté d’une grande part du parc immobilier français oblige à contrôler avec minutie les multiples aspects techniques des logements, parmi lesquels le statut des installations électriques en termes de sécurité. Cette évaluation est assurée par l’état de l’installation intérieure d’électricité ou diagnostic électrique, un contrôle exigé dans le cadre de la vente ou de la location de certains logements. Le diagnostic électricité fait partie des diagnostics immobiliers contenus dans notre formation au métier de diagnostiqueur immobilier ainsi que de nos modules individuels de formation. La parution récente de la mise à jour du baromètre 2024 de l’Observatoire National de la Sécurité Électrique (ONSE), analyse particulièrement instructive dans le domaine électrique, nous a rappelé la raison d’être de l’état de l’installation intérieure d’électricité et la nécessité de continuer de former les futurs diagnostiqueurs à cette expertise rigoureuse. Pourquoi ?

Diagnostic sécurité électrique : le baromètre 2024 de l’ONSE tire la sonnette d’alarme

Le nouveau baromètre 2024 de l’ONSE, observatoire de la sécurité électrique depuis novembre 1995, révèle un constat alarmant concernant les installations électriques de plus de 15 ans figurant dans les logements construits avant 2008, soit celles qui doivent faire l’objet d’un diagnostic électricité avant vente ou location. En effet, selon cette étude, plus de 8 logements sur 10 abritent au moins une anomalie de sécurité au sein de l’installation.

Cette analyse dresse même un classement des anomalies électriques rencontrées le plus souvent. Les défaillances concernant la prise de terre et l’installation de mise à la terre sont les plus nombreuses (plus de 6 logements sur 10). Elles sont suivies par la vétusté ou l’inadaptation à l’usage des matériels électriques (plus de 4 logements sur 10), les risques de contact direct avec des éléments sous tension (4 logements sur 10), des anomalies au niveau des dispositifs de protection contre les surintensités (plus de 3 logements sur 10), la défectuosité de la liaison équipotentielle supplémentaire dans la salle de bains (2 logements sur 10) ainsi que par le non-respect des zones de sécurité électrique dans les salles de bain (près de 2 logements sur 10). L’étude dévoile aussi que concernant les parties communes des immeubles d’habitation, 9 installations électriques sur 10 comportent au moins une anomalie. Or, ces installations ne font l’objet d’aucun diagnostic électrique obligatoire.

Diagnostic électrique : les six points de contrôle cités au sein du baromètre 2024 de l’ONSE

Après avoir énuméré les risques humains, matériels et économiques encourus par la présence d’anomalies électriques, à savoir, les accidents et dommages électriques, les incendies et leurs conséquences financières, le baromètre ONSE 2024 souligne les six prérequis essentiels des installations électriques en termes de sécurité. Ceux-ci coïncident avec les points de contrôle à vérifier lors d’un diagnostic électrique. L’installation d’électricité doit donc :

  • disposer d’un appareil général de commande et de protection, accessible facilement ;
  • être équipée, pour chaque circuit, d’un dispositif de protection contre les surintensités, adapté à la section des conducteurs ;
  • abriter des matériels électriques ne présentant aucun signe de vétusté ou d’inadaptation à l’usage et exempts de tout risque de contact direct avec des éléments sous tension ;
  • détenir au moins un dispositif de protection différentielle de sensibilité appropriée aux conditions de mise à la terre ;
  • avoir une liaison équipotentielle ainsi qu’un dispositif adapté aux conditions particulières des locaux contenant une baignoire ou une douche ;
  • être dépourvue de conducteurs non protégés mécaniquement.

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